Kiosque de la Folle par Affection...

vendredi 15 octobre 2010

Une goutte

Simuler l’idéal en guise de quiproquo,
Pour surtout garder ce voile qui protège du trop,
Trop de larmes, trop de vagues, pour une seule âme
Qui ne ressemblerait que peu aux autres femmes.

Souvent, je les écoutais au bord d’un doute
Attirée par leur lumière innocente, hélas
Je me jurais de ne leur en verser qu’une goutte
Une seule goutte, noyée dans de bien laides phrases

Muse, sublime et critique, tu t’es joué
De mes mots et de leurs jeux, futiles, fantastiques
Tu m’as sommée enfin de me faire un peu mal.

En t’écrivant, muselée, voire emprisonnée
Par la fainéante imposture littérale
Qui m’est castratrice et caractéristique.

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