Kiosque de la Folle par Affection...

vendredi 12 novembre 2010

Mon amie la poussière.

Le temps passe trop fort et pas assez vite...
Mes souvenirs me manquent déjà et mes espoirs m'attendent un pas plus loin.
J'aimerais me retrouver dans tes bras et te faire entendre cette pluie de novembre typiquement bruxelloise.
Des bourrasques de vent m'amènent des milliers de larmes et emportent les feuilles mortes en tourbillons de regrets.
La musique me fredonne des minutes... Papillonne en moi des secondes. Et s'égraine contre moi chaque note envolée de Chet Baker. Je murmure tout bas à qui l'entendra, à qui veut de moi. Je cumule la fatigue jusqu'au doux flottement entre l'ailleurs et l'ici, entre le rêve et l'éveil, entre le déjà et pas encore... Je laisse mon esprit s'égarer et je l'écoute distraitement me parler de toi, me parler de nous. Au matin, l'ennui m'extirpe de mes songes... A l'aube reviennent ici, éveil et pas encore qui s'imposent à moi comme de tranquilles évidences, comme d'insolentes promesses.
J'entends l'incessant tic-tac d'une horloge de brocante égarée sur ma cheminée, j'entends des pas dans l'escalier, j'entends quelqu'un qui s'affaire en cuisine, j'entends que la lumière s'éteint, que le chauffage s'endort.
Je suis sur mon canapé j'ai tout entendu, tu n'es jamais venu.

Alors je prends stylo et papier recyclé pour te dire et te décrire la déception, l'impuissance d'un soleil de novembre, caché derrière d'imposants et menaçants nuages, maltraité par le vent pluvieux, nié par ces grands parapluies noirs. Je t'explique le désarroi d'un demain sans toi, d'une parole sans oreille, d'un sourire au miroir.
L'embêtement et la moquerie. Je parle à la poussière.
Elle me rappelle qu'hier...

mardi 9 novembre 2010

...

Ca rime à rien.

samedi 16 octobre 2010

Coffret Secret

Je garde mes coffrets emplis de larmes
Souvenir d'enfance, relique d'autrefois
Je conserve en photo quelque fois
Les quelques sourires des auteurs de mes drames

Je conserve par écrit chaque sentiment éprouvé
Par faute de temps ou manque de courage,
Je feins le doute et masque l'enfantillage
Pour plus tard me rappeler, à défaut de le prouver.

J'enterre au fond de ma raison, bien scellé
Un coffre fort, fort de secrets et poèmes
Je récite les promesses que tu sèmes
Comme des pétales de fleurs déjà fanées.

vendredi 15 octobre 2010

Une goutte

Simuler l’idéal en guise de quiproquo,
Pour surtout garder ce voile qui protège du trop,
Trop de larmes, trop de vagues, pour une seule âme
Qui ne ressemblerait que peu aux autres femmes.

Souvent, je les écoutais au bord d’un doute
Attirée par leur lumière innocente, hélas
Je me jurais de ne leur en verser qu’une goutte
Une seule goutte, noyée dans de bien laides phrases

Muse, sublime et critique, tu t’es joué
De mes mots et de leurs jeux, futiles, fantastiques
Tu m’as sommée enfin de me faire un peu mal.

En t’écrivant, muselée, voire emprisonnée
Par la fainéante imposture littérale
Qui m’est castratrice et caractéristique.

mardi 12 octobre 2010

Le train de 06h14...

En attendant le train de 06h14,
Un sourire négligemment derrière l'oreille,
Elle remet une mèche de cheveux en coin,
En attendant son train.
Il n'est pas 06h14 et le soleil n'est pas levé,
Elle-même ne s'est même pas encore couché.
Elle aperçoit un autre quai,
En jetant un oeil sur un inconnu,
Aux grands yeux bleus et aux délicates mains pâles.
Ses paupières sont lourdes et son coeur serré,
Ou son coeur est lourd et ses paupières serrées,
Elle ne sait plus, elle n'attend plus,
Dans le train de 06h14
Le soleil l'emporte et le sommeil se lève.

vendredi 8 octobre 2010

Donnez-moi

Donnez-moi sourire en coin
Et autres avantages
Rendez-moi libertin
J'en ai même pas l'âge

Donnez-moi insouciance
Et faux souvenirs
Prenez tout sans conséquence
Puisque je ne sais en rire

Donnez-moi hier soir
Et le mois dernier
Laissez-moi y croire
Je ne fais que passer.

mercredi 29 septembre 2010

Aux quelques petites heures du matin...

J'ai murmuré quelques vers à la lueur d'une bougie,
Aux quelques petites heures du matin,
Où le clin d'un oeil déchire le silence,
Où les flammes de chevet pénètrent l'obscurité.
Seule au monde,
Au milieu de ces quelques mots poètes,
Aux petites heures du matin,
Un verre à la main.
Il n'y a qu'un murmure qui me rassure.
Quelqu'un, un jour, a écrit ces quelques pages,
A trouvé cet ailleurs au fond de lui et
L'a allongé avec douceur sur le papier,
A la plume, un peu penchée,
Peut-être aux quelques petites heures du matin
Un verre à la main
Quand personne ne l'entendait
Penser ces trop fort, ces toujours,
Ces qu'importe et malgré tout...

lundi 27 septembre 2010

Ainsi Parlait Zarathoustra ...

"Mes frères, je ne vous conseille pas l'amour du prochain, je vous conseille l'amour du plus lointain..."
F.W.N.

samedi 25 septembre 2010

Un demain inventé.

Je ne voudrais pas t’inquiéter
A peine te surprendre
Je ne voudrais pas t’éloigner
Seulement t’attendre

Rien ne sert de cacher, tricher
Simuler, fausser.
Tout n’est pas à jeter,
Mais ma foi, je ne suis pas que sensée
Souvent irraisonnée,
A peine démesurée.

Alors je t’écris et t’emmène
Dans mes lettres et poèmes
Où je te décris nos retrouvailles
Où je raconte notre trouvaille
Un amour frôlé
Une histoire murmurée
Un demain inventé.

Je ne te connais pas
Je ne me souviens pas
Nous n’avons ni souvenirs
Ni projets, mais ce soupir
Cette promesse d’ailleurs
Autrefois, plus tard, un jour
Cette attente, toujours.
Tout sauf une erreur.

Alors je t’écris et t’emmène
Dans mes lettres et poèmes
Où je te décris nos retrouvailles
Où je raconte notre trouvaille
Un amour frôlé
Une histoire murmurée
Un demain inventé.

Je t'attends

Je compte et décompte
Les jours sans toi
J’égraine et sonde
Chaque seconde
Envolée de toi

Je laisse et délaisse
Ma vie derrière moi
J’évite et quitte
Tous ceux qui ne croient pas
En toi…

J’efface et fais face
A la vie sans toi
J’envisage et dévisage
Chaque passant
Maintenant,
En t’attendant.

Âme Vagabonde

Âme Vagabonde.

Au coin d’une rue, au fond d’un port
Tu erres et joues, à qui aimera plus fort
Tu cries et chantes, la nuit lactée
Que tu dis tienne, que tu dis soufflée
Tu cours et joues, à qui partira plus loin

D’autres tracent leur route,
Tu n’y dessines que des points.
Tu ne doutes, ni ne te retournes
Que pour t’assurer
Etre encore esseulé

Tu promets aux cœurs prisonniers
Qui t’ont croisé, qui t’ont aimé
Qu’ils oublieront bien à temps
Que tu fus des leurs, un instant
Un si bref, instant…

Et tu marches et cours
Et tu chantes le souffle court
Tu scrutes le ciel et envisages
Un nom, une idée, rien qu’une image
Un simple présage

D’autres aiment à perdre la raison
Fuient la solitude et
Chérissent leurs habitudes
D’autres se disent heureux
A deux…

Toi tu as la foi,
Tu ne t’inquiètes pas
Ou juste un rien…
Le destin fait les choses bien
Tu crois à l’une
A celle… au coin d’une dune
Sous le regard d’un demi-lune
Qui comprendra, belle blonde
Ton âme vagabonde.

Ame vagabonde,
Si libre et seule
Ame vagabonde
Parfois tu pleures,
Ame vagabonde

jeudi 23 septembre 2010

Marginal

Marginal, attiré par les étoiles
Une envie de mettre les voiles,
S'égarer, s'enivrer, se faire un peu mal,
Au milieu des autres, un peu banal.

Marginal, effacé dans la foule,
Eloigné de tous, pour échapper au moule,
Seul, dans son verre de bière, il coule,
Les multiplie et lève en fin les yeux, saoul.


Marginal, à l'allure fière et au regard menteur,
Il dissimule et simule à la bonne heure,
Croise une demoiselle, une jeune fille en fleurs,
Pour faire bien, mieux, normal, finit par lui offrir son coeur.

Marginal.

Ô Triste Habitude ...

En manque d'âme, tu sanglotes
La peau pâle, soudain tu suffoques
Un vide, un creux, presque rien
Pas assez, désormais tu t'y tiens

Seule, ô solitude
Triste, ô triste habitude

Au réveil les yeux rougis
Tu réalises, tout est fini
L'autre oreiller n'emplume aucun rêve
Ce doux songe n'était qu'une trêve

Seule, ô solitude
Triste, ô triste habitude


A table, face à ton reflet
La casserole à moitié vide
Te fait un drôle d'effet
Tu souris, insipide

Seule, ô solitude
Triste, ô triste habitude

samedi 18 septembre 2010

Un regard se perd...

Un regard se perd.
Pendant que deux âmes se repèrent.
C'est le vide qui les unit.
Une immensité en creux qui les emplit.
Deux inconnus accoudés à la vie.
Deux personnes accablées par l'ennui.
Que le destin a finalement surpris.
Un instant, seuls au monde.
Leurs yeux se noient et se racontent.
Leurs bouches s'inventent et se désirent.
Pendant qu'un regard se perd.
Deux âmes se repèrent.
C'est un coup du sort, un secret murmuré.
Une histoire chuchotée.
Comme un amour inventé.
C'est la romance d'un instant.
La souffrance de deux amants.
C'est un tout de suite qui s'éternise.
Dans un regard qui se perd.
Deux âmes alors se repèrent...

jeudi 2 septembre 2010

Ces petits riens

Ces petits riens au creux de tes mains,
Ces grands matins passés dans tes draps,
Ces trop gros chagrins consolés dans tes bras
Ces larges sourires dessinés contre toi.
Ces rêves qui ne t'oublient jamais,
Ces doigts qui se baladent dans mes cheveux,
Ces jours trop courts qu'on dirait parfaits,
Ces lendemains qu'on imagine encore mieux.
Ces petits riens au creux de tes mains,
Ces je t'aime qu'on n'oublie pas,
Ces problèmes qu'on connaît pas,
Ces conversations qui n'en finissent pas
Ces petits matins éveillée à tes côtés,
Ces projets qui voient trop loin,
Ces moments qu'on croit avoir rêver.

16 octobre 2007

Entendre la musique, ne plus la supporter
Ravaler la dernière note pour ne surtout pas pleurer
Le ciel se couvre, il est comme moi
Depuis que t'es parti, plus rien ne va…

Je veux plus me lever, même plus pleurer
Rester couchée, je sais m’en contenter,
Je veux plus rêver, à peine espérer
Rester couchée, je sais m'en contenter

Mes jupes, froufrous et sacs fourre-tout
Me servent à rien, j'ai rien à montrer
Plus rien à cacher,
Je veux pas être belle, même pas plaisante,
Je veux pas qu'on me voit, même pas qu'on me sente

Je suis cynique, je broie du noir
Je vais nulle part… ça fait bizarre
Je ne pense plus, ne prévoit plus
N'imagine rien et rêve encore moins…

Je me sens con, c'est confortable
Mettons carte sur table
Rien ne vaut la chandelle,
Tu as beau jouer,
Il ne te dira plus que tu es sienne…
Alors a quoi bon ?
tenir bon ?

Vous deux...

Vous deux… qui traciez un à un…
Année après année, chacun de nos pas.
Vous deux, qui du bout d’un regard
Nous avez portées jusqu’ici.
Vous deux qui vous essayiez
A faire de nous, des Hommes.

Vous deux… Qui nous regardiez faire nos premiers pas.
Qui nous releviez de nos égratignures.
Vous deux… Que la moindre larme de nous ébranlait
Qui séchiez nos torrents, en nous consolant.
Vous deux… Toujours.

Vous deux qui avez bâti en nous ces rêves
Qui avez veillé avec morale à ce qu’on les réalise.
Vous deux qui nous avez donné la permission
De pouvoir être nous, de pouvoir être vraies.
Vous deux qui nous avez offert les ailes
Pour nous envoler.

Sous un regard de vous,
Grâce à un sourire de vous,
On est là debout,
Adultes enfin,
Enfants, encore.
Vous croyez qu’on ignore tout ça.

Vous deux, nous avez porté à bout de bras,
Un jour, enfants terribles,
Le lendemain, ados perdues.
L’aventure continue.

Vous deux, dont on a pris chacun des traits
Pour se les partager.
Vous deux, qui incarnez le modèle, notre modèle.
Vous deux, notre vie jusqu’ici et bien plus loin.

Vous deux, qui n’avez pas idée…
De l’amour, de l’admiration,
Vous deux qui ne pourriez compté
Les mercis qu’on pourrait pensés.

Vous deux qui nous avez bâti un nom,
Vous deux qui nous avez protégé
Des autres, de nous, de tout…
Vous deux qui essuyez les remarques,
Vous deux qu’on jalouse et critique.

Vous deux… Merci.

vendredi 20 août 2010

A seize ans...

A seize ans, un matin,
j’aperçu des formes sous mon t-shirt difforme.
A seize ans, je me suis sentie différente.
Je me suis vue vivre une vie atypique
Je me suis imaginé tout faire autrement.
Je nous ai vues heureuses, je nous ai senti à deux.
A seize ans, j’ai eu ce pressentiment ;
qui précède les grands moments.
J’ai senti, rêvé ou imaginé je ne sais plus,
Qu’il se passait quelque chose.
Quelque chose de si fort que c’était indescriptible
En moi, autour, quelque part. Je n’aurais pas pu dire.
Comme un sixième sens qui apparaissait, au creux de moi.
A seize ans, je t’ai donné un prénom imaginaire,
Je t’ai fait m’appeler maman dans mes rêves.
Et quelques mois plus tard, tu portais ce même prénom.
Je suis tombée enceinte d’amour,
je t’ai porté de discrétion
Et chérie en secret, à seize ans.

jeudi 19 août 2010

C'est quand?

Quand la nuit tombe, le masque avec,
Quand le soleil se couche, les apparences nous trompent,
C'est avec les étoiles que se versent mes premières larmes,
C'est en m'endormant que je te cherche inconsciemment,
Ce n'est pas vraiment ma faute, c'est comme une évidence,
Quand le soleil se lève, il emmène avec lui le reste,
Quand la nuit s'éclipse, elle emporte avec elle son dû,
C'est une illusion de croire, de tout savoir,
C'est une sinécure d'avoir, de ne rien pouvoir,
Quand la nuit m'emmène, je te retrouve,
Quand le soleil m'éveille, je me retrouve,
C'est seule dans un grand lit que je m'invente,
C'est seule contre tous que je t'attends,
Quand la nuit me ment,
Quand le soleil dément.

Comme...

Tu as comme fermé la porte en partant,
Retiré les rideaux pour ne plus laisser passer la lumière
Tu as comme fait grandir mon enfant
Arraché ce qui lui restait de naïveté, tout foutu en l’air
Tu as comme foutu le bordel dans ma vie
Retourné mes idéaux pour en faire des rêves impossibles
Tu as comme rendu l’amour impossible
Enlevé mes certitudes et posé partout des si
Tu as comme perdu le sourire en route
Evité le bonheur pour mieux partir
Tu as comme changer nos demains en doute
Parlé dans le vent de ce qui nous faisait sourire.

Tu es parti, tout est fini
N’en parlons plus
Ne nous aimons plus
Tu es parti, tout est fini


Tu as comme pansé mes plaies, un temps
Recollé les morceaux de cœurs brisés
Tu as comme bricolé nos printemps
Juré que rien de tout ça ne serait jamais fané
Tu as comme changé la vie pour en faire un rêve
Réveillé les cauchemars qui dormaient profondément
Tu as comme rompu notre trêve,
Effacé ce qui nous rendait différents …

Tu es parti, tout est fini
N’en parlons pas
Ne nous aimons plus
Tu es parti, tout est fini

Carnet de Bord

Ne pas commencer la journée sans avoir, au préalable refait son lit,
Ne pas manger au lit, et encore moins devant la télévision,
Ne rien écrire sans avoir (eu) envie de pleurer dans la journée,
S'inquiéter si aucune émotion n'est montée depuis plus de 10 heures (éveillées),
Se faire des promesses et les tenir,
Assumer sa mauvaise foi,
Revendiquer son mauvais caractère,
Lutter contre les injustices,
Ne pas commencer un combat crucial avant d'avoir bu son café,
Ne prendre aucune décision après deux heures du matin,
N'accepter aucun rendez-vous après minuit,
Ne rien attendre de la vie, ou le prétendre,
Lire un bouquin par semaine,
Regarder un film plutôt que le plafond,
Savourer l'ennui,
Déguster le manque,
Compter les jours et décompter les heures,
Comprendre si pas soi-même au moins le reste,
Ecouter les gens parler et la pluie tomber,
Visiter des expos, régulièrement,
Changer mes habitudes,
Ecrire, pour toutes les raisons valables,
Pleurer, par hygiène, et se moucher après, idem.
Profiter de l'heure de repassage pour refaire le monde silencieusement,
Arrêter de s'identifier à la moindre chanson,
Faire des promesses et s'y tenir (aux autres cette fois),
Faire confiance aux gens, mais pas à tous,
Apprendre l'espagnol dans l'année,
Trouver un boulot,
Manger bio,
Assumer son végétarianisme,
Réclamer son dû,
Rendre le reste,
Arrêter de commencer à fumer,
Recommencer à être non fumeur,
Continuer à boire, par contre, mais seulement à partir de 18 heures,
Lui écrire une fois par mois, même s'il ne lira pas,
Lui faire des promesses et s'y tenir,
Ecouter des chansons tristes et se dire qu'il n'y a rien de tel,
Aimer le reste,
Faire sa vaisselle dans la journée,
Leur faire des promesses, et s'y tenir.

lundi 9 août 2010

Si tu penses encore à moi...

Si un jour, tu te réveilles sans moi
Si tes bras me réclament tout bas
Si tes yeux me cherchent en s'endormant
Si tu ne peux plus faire semblant
Si un jour, tu penses encore à moi

Si un jour, tu sens comme un manque en toi
Si ton coeur te rappelle à moi
Si tu ne te rappelles même plus
Si tu ne m'as pas retenue
Si un jour, tu penses encore à moi

Si un jour, tu touches au bonheur
Si tu t'éveilles en sueur
Si tu m'avais oublié
Si c'est ce rêve qui te l'a rappelé
Si tu penses encore à moi

Si tu as trouvé ce mot chiffonné
Si tu ne peux plus rien gribouiller
Si tu fais tout rimer en 'toi'
Si tu penses encore à moi...

Suis-moi sans toi..

Suis comme une reine sans sa couronne
Comme un couvent sans nones
Suis la mer sans le vent d'hiver
Comme une chansons qui n'en aurait pas l'air

Suis-moi sans toi
Vas t'en près de moi
Je suis sans dessus-dessous
J'y cherche tes bras
Suis moi sans toi
Ca rime à quoi?

Suis comme un marin qui a le vague à l'âme
Comme une série-b sans aucun drame
Suis comme Verlaine sans son Rimbaud
Comme un Donjuan qui ne se trouverait plus beau

Suis-moi sans toi
Vas t'en près de moi
Je suis sans dessus-dessous
J'y cherche tes bras
Suis moi sans toi
Ca rime à quoi?

Suis comme une poupée qui fait non
Comme un dîner sans les cons
Suis un poème sans ses rimes
Comme un mannequin qui a mauvaise mine

Suis-moi sans toi
Vas t'en près de moi
Je suis sans dessus-dessous
J'y cherche tes bras
Suis moi sans toi
Ca rime à quoi?

Suis Picasso sans son stylo
A moins que ce ne soit Hugo sans son pinceau

Suis moi sans toi, ça rime à quoi?

Bien a temps...

Dans le lit de mon enfance
Je ressasse les souvenirs de notre romance
Je melange les idees et les projets
Je me rappelle le nous que l'on formait

Dans la nuit sans etoile
Jessaye petit a petit de tomber le voile
Je pense a toi, a nos erreurs
Je complote pour t oter tes dernieres peurs

Dans cette chambre avec vue sur mer
Je me lamente de cette vie en solitaire
Je t attends, je t attends, je t attends
En ecoutant le souffle du vent
Me murmurer doucement
Il reviendra bien a temps

vendredi 6 août 2010

Comme un bateau ivre...

Tu veux pas de moi, pas de moi comme ça
A ton image, un peu modelée, un peu truquée
Tu restes là, tu t’imposes à moi
C’est comme une évidence pleine de larmes
Comme une vie ponctuée de drames
C’est un bateau en pleine mer qui dérive
Une âme qui chavire
Au milieu de toi et de tes reproches,
Comme un bateau ivre

Meme si je sais qu’estime et autres convenances
Me disent de t’oublier
Même si je sais qu’un amour rend heureux…
Mon malheur me conforte
Et mes terreurs me rassurent…
Je me dis que c’est profond et que c’est sincère

Mais… tu veux pas de moi, pas vraiment de moi
Peut-être plus tard, tu verras
Qu’en fait … J’étais pas si banale
Mais d’ici là… Laisse moi me dire…
Que ça aussi… ça passera…

samedi 31 juillet 2010

Mon autre

Je t'écris mon autre pour que tu sortes de ta planque
Pour que tu viennes m'épeler ton nom, déjà oublié
Je t'écris mon autre, pour que tu me fasses aimer la pluie et les orages
Pour que tu fasses cesser mon attente impatiente
Je t'écris mon autre pour enfin vivre ce que je lis
Pour être l'héroine de ma romance
Je t'écris mon autre pour faire de ma vie autre chose
Pour que chaque lettre que tu m'envoies m'expulse au septième
Je t'écris mon autre pour mettre fin à mon calvaire
Pour me faire une idée de comment faire
Tu m'as écrit mon autre "passe à autre chose"
Ce matin, je me sens sinistre à vivre de travers
de vivre à travers les mots que je te destine
Je me sens triste de devoir me faire à la vie après toi
Je reste pessimiste quant à la fin de cette histoire
Je t'écris mon autre, pour te dire avoir cassé tous tes vinyls
Je ne t'écrirai plus, je te considère aujourd'hui, comme les autres..

Chagrin de cours d'école

Chagrin de cours d'école
Récréation des coeurs brisés
Par affection, elle prend son kioske, la folle
Elle avait des rêves avant lui,
elle les a laissés tomber
Elle pensait un jour s'en relever
Mais c'était avant...

Maintenant elle tourne les pages
Et dans sa vie, rien ne change
Si ce n'est les premières pages
Des journaux qu'elle échange
Contre un sourire ou quelques sous
Ca dépend du coeur...

La corde à sauter prend un autre sens dans ses mains
Depuis qu'il n'en veu tplus
La folle, par affection ou par bêtise,
Pense à la corde ou au grand saut...

Autour de moi, les autres

Autour de moi, les autres
Je cherche mes peut-être
Esseulée par les doutes
Je ne les entends pas
Ils me parlent d'un jour, d'amour
Ils me disent comprendre
Mais je vois dans leur sourire
Qu'il n'en est rien
Les yeux plein de brouillard
Et les mains vides de toi
Je cherche mes peut-être
Autour de moi, les autres

mardi 8 juin 2010

De toi..

Toutes les chansons que j'écoute...
Tous les livres auxquels je goûte...
Toutes les phrases que je tourne en doute...

jeudi 3 juin 2010

Si...

Si tu me croisais sans me voir,
Tu sentirais… le parfum de l’oubli.
Cette odeur d'encore, de reviens.
Cette senteur d'ailleurs et d'autrefois.

Si tu lisais mon écriture sans savoir,
tu verrais les courbes de la mélancolie,
pas de tristesse, juste de souvenir...
tu verrais la régularité d'un amour
qui ne fane pas, qui ne passe pas!

Si tu m’imaginais sans y croire,
Tu comprendrais… Que je ne suis pas.
Si tu me croyais quand je te promets...
Je te parle tout bas mais tu ne m'entends pas...

Si tu rêvais sans dormir,
Je serais là.

Me sens pas belle...

Me sens pas belle quand tu es loin de moi
Je sens tomber mes ailes quand tu t'en vas
J'aime sentir tes yeux chauffer ma peau
Entendre ton coeur s'emballer au moindre mot

Je veux ton corps qui s'accroche au mien
Je veux des heures au bout de tes mains
Je veux des frissons les dimanches
Je veux qu'on l'ait notre revanche

Je me sens toute frêle sans toi
J'ai peur du noir quand l'oreiller reste vide à côté de moi
J'aime être assourdie par nos désirs
et endormie par nos soupirs
J'aime l'odeur d'une bougie qui s'éteint pour te laisser dormir
Je veux pas d'une vie comme ça
Je veux pas d'une vie sans toi

Je veux ton corps qui s'accroche au mien
Je veux des heures au bout de tes mains
Je veux des frissons les dimanches
Je veux qu'on l'ait notre revanche

Et si on dérangeait les choses,
si on nageait à contre-courant
Si on s'aimait contre toute attente
Pour s'endormir tout l'un contre l'autre
Si y avait pas de secret?
Qu'il fallait goûter à toutes ces choses inconnues, délicieuses...
S'il fallait laisser autant de temps...

Je veux ton corps qui s'accroche au mien
Je veux des heures au bout de tes mains
Je veux des frissons les dimanches
Je veux qu'on l'ait notre revanche

La vie sans toi...

La vie sans toi…
La vie sans toi…

La larme à l’œil quand ton cœur te rappelle qu’il existe
Les mains se retiennent, pour être moins égoïste…
Pas t’appeler, pas t’écrire.. te laisser enfin vivre…
Peut-être pas tant que ça, peut-être juste loin de moi.
Mais te laisser quand même...

Ta vie sans moi…
Ta vie sans moi…

Par amour ou par respect,
Ravaler ce sentiment d’inachevé…
Remballer ces encore qui crient au fond de mon corps !
Oublier qu’on a rêvé, oublié qu’on a voulu
Amnésie volontaire pour te laisser faire

Ta vie sans moi…
Ta vie sans moi…

Pour les souvenirs avant de partir,
Des sourires en coin, au coin de ta rue.
Pour pas tout à fait oublier,
De temps en temps, penser à se retourner.
Pour faire semblant, on avance…
A reculons, pour faire plus vrai..

On a du mal, ça fait putain de mal…
La vie sans toi…
La vie sans toi…

mardi 9 mars 2010

Avec ses Si...

Si tu vois ce qu'elle sent quand tu lui prends la main dans les ruelles sombres.
Si tu sens ce qu'elle voit quand elle regarde au fond de tes yeux tendres.
Si tu sais ce qu'elle te promet avant qu'elle ne l'ait pensé.
Si tu entends tout ce qu'elle dit dans ses rêves insensés.

Si tu croises son ombre durant ses absences,
Si tu dors un oreiller entre les bras pour endormir tes sens,
Si tu te réveilles les mains trop vides
Si, sans ses yeux, tout reste insipide

Si tu ne bois jamais de dernier verre,
Si tu t'es promis de ne plus jamais revoir la mer,
Si la vue d'une silouhète te chamboule.
Si toutes les pierres qui roulent,

Si tu entends son coeur battre à ton rythme
Si tu ne crois plus aux contes mais chantes toujours cet hymne
Si tu n'aimes pas l'amour mais qu'elle reste tes toujours
Si tu n'y peux rien que t'es né pour ça...

lundi 8 mars 2010

Alors accroche-toi...

Si tu aimes l’idée d’un ciel étoilé,
Que tu rêves de douces nuits d’été,
Enrobé dans son amour,
Que tu espères et pries aux toujours,

Si tu crèves d’envie de bonheur
Mais chéris la beauté du malheur,
Si tu magnifies les larmes de joies
Que parfois tu ne te comprends pas.

Si tu pries Dieu de te rendre ton innocence,
Que tu voudrais vivre de perpétuelles vacances,
Laisser de côté ces tracas d’adolescents
Cesser de jouer au plus grand.

Si tu imagines la paix, plus loin.
Qu’elle, tu la voudrais moins loin…
Si pourtant, toujours, elle part…
Qu’elle dit que tu te couches trop tard.

Si la lumière du jour te rappelle ces détours
Si la pénombre rassure tes états d’âme
Si parfois ton cœur est trop lourd
Si quand il bat il fait couler une larme.

Si tu aimes l’idée d’être un écorché
Si tu es vif d’authenticité
Si tu vois dans ton angoisse
Le secret d’un amour tenace.

Alors accroche-toi…
Un jour, tu verras…

jeudi 18 février 2010

Parfois, des mots vous parlent

"J'aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur cœur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer

J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils nous semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas "comme il faut"
Ceux qui, avec leurs chaînes
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot

Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du cœur
Pour n'avoir pas su dire :
"Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur"

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants

Ceux qui sans oriflamme
Et daltoniens de l'âme
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'histoire
Leur rende les honneurs

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui doutent
Mais voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps

Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise, on leur crie :
"Merci d'avoir vécu

Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu"

mercredi 10 février 2010

Face au miroir..

J'écris mon histoire tous les matins au crayon noir

Je vis dans le miroir, ms je ne peux rien y voir

Car je ne suis pas moi, je ne suis qu'un reflet

Le reflet d'une histoire depuis longtemps terminée

Celui d'un au revoir qu'on a du mal a prononcé

Je vois dans la glace une vie de rêve, une vie à deux

Pas une vie qu'on oublie comme ça,

Pas une vie pleine de tracas..

Je vois devant moi, une jeune fille blonde

Aux regrets foncés.. on l'avait pourtant prévenue

Mais elle n'a pas voulu écouter, elle a préféré y croire

Et maintenant elle vit sa vie à deux, elle l'a vit pour deux

Car il n'est plus là, mais tous les matins au crayon noir…

Il revient et éteint son désespoir

Des "un jour" ...

28-05-06

Pour que les promesses qu'on s'est faites aient un sens
Pour que les rêves qu'on faisait survivent en silence,
Je continuerai à t'aimer doucement, en secret..
Je patienterai sans attendre, je resterai discret.
Je ne veux pas t'oublier, j'aurais peur que mes souvenirs s'effacent
Je veux pouvoir encore en fermant les yeux sentir que tu m'embrasses
Pour que tu ne m'oublies pas tout à fait, je viendrai la nuit
Dans tes rêves, pour te remontrer notre paradis
Pour que tu te souviennes en t'éveillant qu'un jour on s'est aimé

Je te promettais des "un jour" pendant que tu me jurais des "toujours"
Je t'écrivais mon amour que malgré ce détour,
Je n'ai pas changé d'avis & ce matin on est "ce jour"
Je veux te crier des toujours, mais je ne voudrais pas que tu deviennes sourd
Alors je t'écris mon amour..

Pour que le "un jour" se lève peut-être demain¨
Pour que mes yeux s'ouvrent & s'éveillent dans les tiens
Je ne veux pas te déranger, je ne veux pas prendre trop de place
Moi et tous mes sentiments on trouve pas vraiment notre place
Je ne voudrais pas que tu tournes la page..
Ce serait dommage!
Je suis là aujourd'hui, demain, un jour, derrière mon stylo.
qui n'écrit que de toi, et j'attends patiemment sans un mot.
Pour que tu te souviennes en lisant qu'un jour on s'est aimé.

Je te promettais des "un jour" pendant que tu me jurais des "toujours"
Je t'écrivais mon amour, que malgré ce détour,
Je n'ai pas changé d'avis & ce matin on est "ce jour"
Je veux te crier des toujours, mais je ne voudrais pas que tu deviennes sourd..
Alors je t'écris mon amour..

Pour que chaque lettre te raconte combien je t'aime
à quel point je voudrais mettre mon coeur au pluriel
J'espère la nuit qu'un jour tu reviendras
Je me dis le jour que le contraire ne se peut pas
Puis je souris pleine de larmes, parce que je te promets des toujours..
Alors que je n'ose même plus espérer qu'un jour...

On écrit...

On écrit..

On écrit pour dire reviens, pour décrire un chagrin

On écrit quand ça va pas pour faire partir les tracas

Pourquoi on écrit pas juste comme ça ?

Pour dire que t'es là et que je t'aime.. que c'est comme ça

Et que ca pourrait pas être mieux..

Peut-être y'en a qui le font.. moi c'est souvent des « demain ça ira mieux »

Dans mes poèmes,c'est toujours la main tremblante

Et les yeux enlarmés que je te dis que je t'aime..

Que je te dis que je comprends pas.. que je voudrais remonter le temps

Que je voudrais rester auprès de toi.. te servir d'amour

Pour le reste de nos jours..

C'est quand ça va pas que je pense a tout ça..

C'est quand c'est comme ça.. que je me dis

« écrivons-le après tout pourquoi pas ? »

j'ai jamais pris ma plume pour décrire un clair de lune..

jamais pris un stylo pour écrire quelque chose de rigolo

moi quand je me remets à écrire.. c'est que j'ai vraiment plus envie de rire

L'emmerdeuse

L'emmerdeuse

L'emmerdeuse..

Elle parle beaucoup, souvent trop.

Elle raconte sa vie, elle dit qu'elle l'a choisie

Elle pose des questions, elle le traite de con !

Elle veut qu'on lui laisse de l'espace

Elle ne manque pas d'audace..

Elle veut qu'il soit amoureux,

Mais surtout pas mielleux

Elle veut qu'il soit son amour

Mais ne veut pas de ses toujours..

Elle veut des promesses,

Elle veut partir,

Mais pas changer d'adresse

Elle ne veut pas souffrir

Juste un peu en rire..

Elle veut qu'il lui dise je t'aime

Mais lui dit que ça ne se dit pas.

Elle dit qu'ils sont tous les mêmes

Et qu'elle n'y croit pas !

C'est une emmerdeuse,

Elle veut qu'il lui chante des berceuses.

Avant tout... Le début.


Qu'est-ce qui motive à bloguer?

Qu'y a-t-il au commencement d'un blog? Une envie, un ennui...? Un peu des deux?
Certainement... Le tout accompagné d'une irrépressible envie de parler, de parler de tout... Mais à qui? Peut-on parler de tout à ses proches?
Mode, Gastronomie, Pseudo-philosophie, Réflexions stériles, Hobbies, Coups de Coeur, Coups de Gueule.
Avoir envie de parler c'est bien... Tout le temps, c'est chiant.
Alors écris! Fais courir tes doigts sur le clavier, ça fait moins de bruit et il est toujours plus facile et moins indélicat d'en faire abstraction sur la blogosphère qu'autour d'un café.

Et puis, si je fais fasse à une tel(le) envie, besoin de m'exprimer, cela vient aussi d'un mal-être, d'un non-être défini. Comment ça?
C'est-à-dire que jeune fille, bien comme il faut, fille de bourgeois comme on en fait plus (ou presque), roule tout droit comme un tgv sur ses rails, aimerait dérailler un peu, beaucoup, à la folie... Ne sait pas trop -encore-
En mal d'identité? Pauvre poupée cherche sa voie... Alors elle parle, et s'égocentrise pour se trouver - très peu avouable à ses proches - d'où le blog!

Alors... C'est parti.
Vilain petit canard deviendra blanc, deviendra grand...
Peut-être.