Kiosque de la Folle par Affection...

vendredi 12 novembre 2010

Mon amie la poussière.

Le temps passe trop fort et pas assez vite...
Mes souvenirs me manquent déjà et mes espoirs m'attendent un pas plus loin.
J'aimerais me retrouver dans tes bras et te faire entendre cette pluie de novembre typiquement bruxelloise.
Des bourrasques de vent m'amènent des milliers de larmes et emportent les feuilles mortes en tourbillons de regrets.
La musique me fredonne des minutes... Papillonne en moi des secondes. Et s'égraine contre moi chaque note envolée de Chet Baker. Je murmure tout bas à qui l'entendra, à qui veut de moi. Je cumule la fatigue jusqu'au doux flottement entre l'ailleurs et l'ici, entre le rêve et l'éveil, entre le déjà et pas encore... Je laisse mon esprit s'égarer et je l'écoute distraitement me parler de toi, me parler de nous. Au matin, l'ennui m'extirpe de mes songes... A l'aube reviennent ici, éveil et pas encore qui s'imposent à moi comme de tranquilles évidences, comme d'insolentes promesses.
J'entends l'incessant tic-tac d'une horloge de brocante égarée sur ma cheminée, j'entends des pas dans l'escalier, j'entends quelqu'un qui s'affaire en cuisine, j'entends que la lumière s'éteint, que le chauffage s'endort.
Je suis sur mon canapé j'ai tout entendu, tu n'es jamais venu.

Alors je prends stylo et papier recyclé pour te dire et te décrire la déception, l'impuissance d'un soleil de novembre, caché derrière d'imposants et menaçants nuages, maltraité par le vent pluvieux, nié par ces grands parapluies noirs. Je t'explique le désarroi d'un demain sans toi, d'une parole sans oreille, d'un sourire au miroir.
L'embêtement et la moquerie. Je parle à la poussière.
Elle me rappelle qu'hier...

mardi 9 novembre 2010

...

Ca rime à rien.